Le métier de créateur de contenu, notamment sur les plateformes vidéo telles que YouTube, est de plus en plus prisé. Cependant, derrière le glamour apparent de cette activité se cache une réalité souvent méconnue : le stress. De nombreux créateurs de contenu sont confrontés à des niveaux élevés de stress, ce qui peut parfois les conduire à faire des pauses ou même à arrêter complètement.
Des figures populaires comme Squeezie, McFly et Carlito, Mastu, ou encore Léna Situations ont publiquement évoqué leur besoin de faire des pauses pour des raisons de santé mentale liées au stress.
Florian Henn, créateur de la chaîne YouTube Mamytwink, qui compte plus de deux millions d’abonnés, a également partagé son expérience du stress dans un récent article de Franceinfo. Il a déclaré avoir frôlé le burnout en raison de la pression constante liée à la création de contenu. Pour lui, la course aux vues dictée par l’algorithme de YouTube est une source majeure de stress. Il explique que les créateurs de contenu sont constamment soumis à la pression de maintenir ou d’augmenter leur audience, car leurs revenus dépendent en grande partie du nombre de vues et d’abonnés.
Laurence Allard, chercheuse à l’université de Lille, souligne l’importance de l’algorithme dans la détermination des contenus proposés aux utilisateurs. Elle explique que les créateurs de contenu sont en quelque sorte sous la direction de cet algorithme, ce qui peut rendre leur travail encore plus stressant, car une modification soudaine des règles de l’algorithme peut affecter leur visibilité et leurs revenus.
Marjorie Le Noan, qui a choisi de quitter YouTube pour Instagram, témoigne également de la compétitivité intense qui règne sur ces plateformes. Elle estime que sur Instagram, il est parfois plus facile pour les créateurs de contenu amateurs d’atteindre une certaine visibilité, ce qui peut être moins stressant que sur YouTube.
En résumé, le métier de créateur de contenu peut être extrêmement gratifiant, mais il est également associé à des niveaux élevés de stress et de pression, en grande partie en raison de la compétition constante pour l’audience et l’attention sur les plateformes en ligne.
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